La hausse vertigineuse des prix des matériaux, des salaires et de l’énergie, la baisse des commandes dans un certains nombres de secteurs (ex. : piscines) n’est pas sans créer certains doutes, voire certaines angoisses, … mais attention point de défaitisme ! Le secteur de la construction a bien rebondi après la crise du Covid, le plan de relance européen doit encore être totalement déployé, et la bourse de Wall Street à New-York était de l’avis de tous excessivement optimiste. Une petite correction n’est pas à craindre. Une baisse de régime de notre secteur n’est donc pas équivalente à un crash abrupt.
Force est de constater que les annonces gouvernementales ne sont cependant quant à elles pas très rassurantes : réforme de la loi Breyne avec de nouvelles lourdeurs administratives, fin de la réduction TVA pour la démolition-reconstruction en 2024, taxation des loyers réels (30 %) avec limitation des dépenses au forfait, taxation des plus-values immobilières (25 %), limitation de l’indexation des loyers, augmentation des normes PEB et donc des coûts du logement, … le menu est indigeste sauf si le dessert se termine par une crise du logement. Des loyers comme à Paris, à Londres ou à New-York ? Inaccessibles à 80 % de la population ? Sauf à vivre dans un 25 m² ? C’est donc cela l’objectif ? Les décisions gouvernementales d’aujourd’hui emportent les conséquences – parfois irréversibles – de demain. Alors, s’il vous plait, un peu de bon sens et de modération !